Plate-forme : PlayStation 3 (PS3)
Etat du jeu : En développement
Date de sortie française : 7 août 2009
4 août 2009 (USA)
Genre : FPS
Thème : Guerre
Appartient au groupe : Wolfenstein
Développeur : Raven Software
Editeur : id Software
Sans surprise, on retrouvera dans cette suite directe de Return to Castle Wolfenstein ce bon vieux B.J. Blazkowicz - un soldat allié un peu agent secret sur les bords - alors qu'il opère une fois de plus en territoire allemand afin de percer à jour le terrible plan des Nazis. Ces derniers seraient en effet en passe d'utiliser un étrange artefact, le Black Sun, pour mettre sur pied une obscure armée. Le tout prendra place dans la ville fictive d'Isenstadt au cours de la Seconde Guerre mondiale, mais revêt donc comme d'habitude un côté occulte et paranormal qui place la saga sur un créneau un peu différent des sempiternels FPS dédiés à cette époque. Pourtant, Wolfenstein semble bien décidé à exploiter les mêmes ficelles ou presque, avec une action très linéaire et scriptée, tout du moins en ce qui concerne le niveau essayé. Dans la peau de B.J., on devait en effet d'abord appuyer une percée alliée en se chargeant de dézinguer des Allemands postés aux abords d'une porte lourde et visiblement stratégique. Rien de plus simple en les prenant à revers, avec en prime quelques spasmes et hésitations étonnants de leur part, l'I.A. étant régulièrement à la rue dans ce passage pas franchement folichon. Les choses vont heureusement s'améliorer par la suite, notamment grâce à l'utilisation du veil, cette dimension parallèle aux allures verdâtres.
Sorte de pont entre le monde réel et l'artefact Black Sun, le veil apparaîtra rapidement comme la solution pour venir à bout de toutes les situations, même les plus délicates. Il permet déjà de se déplacer un peu plus rapidement qu'en temps normal, mais aussi de connaître la trajectoire exacte d'une grenade par exemple (celles tombant à nos pieds pourront par ailleurs être retournées à l'envoyeur si l'on fait preuve de rapidité). Mieux encore, cette dimension révèlera divers passages invisibles ainsi que les points faibles de certains ennemis, comme cet Heavy Trooper qu'il faudra matraquer dans le dos afin de s'attaquer à son arme lourde. Dans le veil, on trouvera encore des espèces d'ectoplasmes inoffensifs, mais surtout explosifs. En jouant avec eux, on pourra donc se débarrasser rapidement des grappes de Nazis dans le jardin d'à côté, mais attention tout de même : les bestioles en question auront tendance à s'énerver si l'on éclate allégremment leurs congénères sous leurs yeux. Bien sûr, notre capacité à nous balader dans le veil sera limitée, une jauge située en bas à gauche de l'écran résumant le temps restant à profiter des bienfaits de cette dimension. Et une fois sorti de là, il suffira d'attendre un peu ou bien de s'approcher de "puits" (invisibles à l'oeil nu, mais bien mis en évidence dans le veil) pour pouvoir s'offrir un nouvel aller-retour dans cet Enfer vert. Nos compétences spéciales ne s'arrêteront pas vraiment là, puisqu'il sera également possible de ralentir son monde avec du slow motion. Rien de bien innovant, mais c'est toujours cela de gagné lorsque les choses se compliquent et que les points de couverture (où l'on se ressourcera après avoir encaissé quelques balles) viennent à manquer.
Avec le veil en poche, Wolfenstein gagne donc en possibilités et en dynamisme, même si son utilisation semblait un peu trop systématique dans le niveau testé. Il devrait en tout cas faire oublier un tant soit peu un gameplay et des mécaniques globalement trop classiques, sans parler de l'aspect visuel, correct sans plus sur la version Xbox 360 présentée. Il faut dire que le moteur utilisé est celui de Quake 4/Doom 3, certes largement modifié, mais tout de même. Le frame rate se montrait en revanche assez confortable. L'ambiance promet, quant à elle, davantage, même si l'on regrettera une fâcheuse impression d'avancer seul face à tous, la présence d'autres alliés dans le niveau essayé étant tout simplement superflue dans notre progression. L'arsenal se veut, lui aussi, bien complet avec des armes aussi bien traditionnelles que plus exotiques, et la possibilité de les améliorer grâce à un marché noir et de l'or trouvé régulièrement là, au beau milieu de l'action. Si on veut. On aurait également aimé avoir quelques explications sur le contenu de la partie multijoueurs, mais Raven s'est refusé à tout commentaire sur le sujet. La date de sortie du titre est, elle, théoriquement calée à cet été sur Xbox 360 donc, mais aussi sur PS3 et PC.